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Point mérité et méritoire

Comme au match aller, le Stade Brestois et le Stade Rennais se sont quittés sur un score nul et vierge. Dans un match qui aura essentiellement valu pour sa première période, les Ty-Zefs ont su montrer un visage solide et sérieux face au troisième de Ligue 1 Conforama. Ce point pris au Roazhon Park pousse le total finistérien à 30.

 

On retiendra de cette saison 2019/2020 que le derby breton, le seul vrai de Ligue 1 Conforama, se sera soldé à deux occasions par un 0-0. Si le premier d’entre eux, au mois de septembre à Brest, reste encore dans les esprits en raison d’un long « épisode VAR », on aurait aimé côté brestois que le deuxième se joue davantage devant les écrans des arbitres assistants à Paris. Ainsi, par trois fois au cours de la première période, les décisions de Monsieur Buquet auraient pu, auraient dû, être contredites par le contrôle vidéo. La VAR avait sauvé le SB29 au match aller, elle l’a oublié au retour. 



 

Et si l’on évoque autant ces faits de jeu, c’est aussi peut-être qu’il ne s’est pas passé grand-chose d’autre dans une partie que les Brestois ont parfaitement quadrillée sur le terrain d’une des formations en vue de cette Ligue 1 Conforama. Peut-être perturbés par le contexte, à savoir le départ la veille de leur président Olivier Létang, les Rennais n’ont pas su se montrer dangereux outre-mesure face à des Ty-Zefs solides et échaudés suite à leurs derniers déplacements. Ainsi, hormis une barre transversale trouvée par Léa-Siliki au bout d’une belle percée dans l’axe (37e), les tentatives locales se sont toujours montrées brouillonnes ou imprécises, au choix.
Le Stade Rennais avait bien tenté d’appuyer fort sur l’accélérateur dès l’entame par Tait (2e) ou Niang (4e) mais ces banderilles précoces n’avaient pas trouvé de continuité.

 

 

 

Mieux, ou pire – selon les versions -, c’est le Stade Brestois qui aurait dû bénéficier quelques minutes plus tard d’un penalty pour le moins évident suite à un enchaînement de mains de Niang dans la surface à la réception d’un coup franc de Battocchio. Monsieur Buquet ne bronchait pas, une première fois. À l’approche de la pause, Cardona recevait le ballon au cœur de la surface et frappait en pivot, tombant sur un Mendy inspiré devant sa cage (38e). L’attaquant Brestois était par la suite fauché par un Rennais alors qu’il prenait la direction du but rennais. L’arbitre ne signalait rien, une deuxième fois. Et quand Léa-SIliki contrait une frappe de Charbonnier puis touchait le ballon de la main dans la surface, le sifflet restait toujours muet.

 

 

Une accumulation de faits de jeu qui pouvait faire rager les Brestois tant ces situations auraient pu débloquer la partie. C’est donc sur un 0-0 que le premier acte se concluait. Et s’il était alors impossible de le deviner, les émotions étaient bel et bien passées car la deuxième moitié de la rencontre allait s’avérer terne, beaucoup plus terne. Les Brestois n’allaient ainsi se créer aucune véritable occasion mais de l’autre côté du terrain, ça n’allait pas non plus être la fête. Très approximatif et peu inspiré, le Stade Rennais ne parvenait pas à faire vaciller un bloc brestois rigoureux et concentré de la première à la dernière minute.

 

Si les prestations des Ty-Zefs hors de leurs bases, hormis la parenthèse enchantée à Toulouse il y a trois semaines, avaient été décevantes depuis un certain temps, ils allaient là ramener un bon point à Brest qui ne devaient rien à personne. Le premier nul décroché en déplacement depuis le 21 septembre avait de l’allure pour le groupe d’Olivier Dall’Oglio, toujours focus sur le maintien et qui atteint dorénavant le total de 30 unités. Si la victoire de Nîmes à Nice n’arrange pas leurs affaires, la défaite de Toulouse à Marseille et celle dans les dernières minutes d’Amiens face à Monaco vont dans le sens de leur objectif.
Rien n’est acté mais les Ty-Zefs sont dans le coup !

Crédit photos : Gauthier Le Roux

9 févr. 2020