03.07.17 | La recette de Bruno
Un stage c’est bien, un bon stage c’est mieux. Actuellement à Dinard pour préparer leur saison, les Brestois disposent de l’avis général d’excellentes conditions pour vivre ce moment crucial. Pour que cette semaine de vie commune soit bénéfique à tous, il y a quelques impératifs à respecter. C’est le capitaine Bruno Grougi qui s’y colle et nous livre les ingrédients d’un stage réussi.
Un bon hôtel
«Ici, c’est vraiment chouette, spacieux, confortable. Tout le monde trouve ça super. Personnellement, si on me demande, je dirais que je préfère ce genre de stage sur la côté à un autre à la montagne. Mais au-delà du côté thalasso, ce qui m’importe, ce sont vraiment les conditions footballistiques. Elles sont excellentes avec des terrains de qualité ».
Des installations performantes
« Ici, c’est top. On a un bois à côté où on peut travailler l’aspect athlétique. Pour la technique et le ballon, le terrain est vraiment d’une qualité exceptionnelle, c’est celui qui a servi aux Gallois à l’Euro. Deux séances par jour, c’est vrai que c’est dur à encaisser parce que le contenu est plus important que d’habitude et l’intensité est forte mais à cette période, on encaisse toutefois mieux la fatigue parce qu’il y a plus de soleil et qu’on sort des vacances ».
Un court déplacement
« Ça a son importance parce que le déplacement peut parfois amener une petite fatigue pas forcément nécessaire. Là, on a mis deux heures pour venir en bus et le match amical samedi sera sur le chemin du retour donc ça fait très peu de transport. C’est un avantage parce qu’à cette période, on cumule déjà pas mal.
Des efforts pour vivre ensemble
« Pour que ça fonctionne, il faut déjà une salle de repas adéquate. Tout le monde doit pouvoir se voir et échanger. On soit se sentir comme en famille. En arrivant ici, on mangeait sur plusieurs tables et on a fait changer la disposition pour être tous ensemble. Le stage, au-delà de l’effort, c’est être en groupe et apprendre à se connaître. On regarde les comportements, on s’habitue à celui de chacun. C’est globalement important aussi pour les recrues qui peuvent observer comment ça se passe dans leur nouvelle équipe ».
Une notion de rareté
« J’ai connu certains joueurs qui n’appréciaient pas les stages mais de là à dire qu’ils détestaient… Ça reste du football. Pendant la semaine, on fait beaucoup de ballon et il y a un côté plaisir même si c’est dur. Je ne connais personne qui appréhende ça. Maintenant, c’est vrai que des stages longs ou à répétition peuvent être contraignants. Nous, à Brest, on ne part qu’une semaine donc on apprécie vraiment d’être ensemble ».
Des activités annexes
« C’est un peu la cerise sur le gâteau. C’est une récompense du coach parce qu’on a bien bossé, il a lâché un peu de mou. Ce n’est pas quelque chose de vital pour le groupe parce que tu es là avant tout pour travailler mais c’est un moment apprécié, un moment de rigolade. Demain, il y a une activité prévue et je crois que ça va se passer sur l’eau. Certains ne vont pas aimer ! (rires) »