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03. 07.17 | Quentin au quotidien (épisode 3)

On l'appelle le tracteur"

Ambianceur labellisé grande gueule, Quentin Bernard sera toute la semaine le chroniqueur de sb29.bzh. En stage à Dinard avec le reste de l’équipe, il racontera chaque jour une petite tranche de la vie du groupe. Pour ce troisième chapitre, place à la torture également appelée préparation physique.

« Hier, Thomas Joubert, le préparateur physique a eu la bonne idée de nous emmener sur un chemin en bord de rocade. Comme ça ne lui avait pas suffi, ce matin il nous a remis par groupes à allures variées et on a eu la chance de courir sur un parking où il y avait Intermarché, Districenter…Bref, un cadre idyllique. Il a du confondre faire la course et faire ses courses. Pour résumer, le footing n’était pas vraiment sur le thème de la station balnéaire.

Pour revenir sur la préparation physique avec lui, je dirais que je ne le considère pas comme le pire mais celui qui a la méthode la plus exigeante que j’ai connue durant toute ma carrière. Elle est à l’opposé de tout ce qui se fait en général, c’est-à-dire que la marque de référence au niveau de l’intensité n’est pas le match mais la semaine d’entraînement. Le pic de fatigue se situe avant le week-end et après avoir travaillé comme des acharnés, le match est comme une récompense. La saison dernière, on a gagné pas mal de rencontres d’ailleurs dans les dernières minutes. Le travail physique, ce n’est pas ce que j’aime le plus dans le foot même si c’est primordial. Ce n’est pas le côté le plus marrant,

c’est juste obligatoire et indispensable.

Thomas est taquin et est surtout persuadé que les Français n’aiment pas travailler et se plaignent souvent. Il nous chambre un peu avec ça mais on a conscience que c’est pour notre bien, ça va nous amener jusqu’à la trêve donc c’est à nous de correctement bosser. Sinon, ce n’est pas un tortionnaire, il aime juste quand le travail est bien fait, ce que je peux comprendre. Il n’a pas trop de têtes de Turc. Il y a bien Chardonnet qui se fait un peu chambrer, on l’appelle le tracteur entre nous, mais c’est un peu tout.

Il essaye d’être proche de nous pour nous faire passer la pilule plus facilement. Il y a moins le côté hiérarchique qu’il peut y avoir avec le coach. On arrive à rigoler pas mal de fois pendant ses séances. Il y a quand même quelques souvenirs mémorables qui restent. Par exemple, lors du premier entraînement au retour des vacances il y a une semaine, ça a été la reprise la plus dure de ma carrière. Il a fait l’acharné, on a fait des sprints, un test dont j’ai oublié le nom qui était barjot. C’était à son image, un peu fou ! »

20 juil. 2017