Saison 2004-2005 (Ligue 2)
Meilleurs buteurs :
1. Koné : 24 buts
2. Malm (Grenoble puis Brest) : 20 buts
3. Grax (Troyes) : 16 buts
….Fortuné (10 buts), Boulanger (4 buts), Dissa (4 buts)...
3e rang : Dja Djédjé, Hamouti, Hriscu, Massot, Forest, Heurtebis, Chauray, Boulic, Oliveira, Billong, Bogaczyk, Dailly
2e rang : Bourgis, Poirier, Pabois, Ottou, David, Boulanger, Fortuné, Morestin, Grondin, Minoungou, J. Tréguer, D'Agostino
1er rang : Maspimby, Dissa, Goursat, Jestin, Rust, Auriac, Ramond, Elzéard
Effectif :
- Gardiens : Tony Heurtebis, Ghislain Chauray, Damien Perquis.
- Défenseurs : Yvan Bourgis, Eduardo Oliveira, William Massot, Laurent Morestin, Cédric Elzéard, Christophe Forest, Cyril Ramond, Bogdan Hriscu, André Ottou, Sébastien Dailly.
- Milieux : Olivier Guégan, David Grondin, Vincent Boulanger, Olivier Auriac, Jean-Luc Gautier, Kata, Laurent David, Assan Hamouti.
- Attaquants : Marc-Antoine Fortuné, Mahamadou Dissa, Franck Djé Djédjé, Robert Malm, Basile De Carvalho, Jean-Cédric Maspimby, Olivier Bogaczyk, Dieudonné Minoungou.
- Entraîneur : Albert Rust.
Coupe de France :
7e t : 20/11/2004 : Plabennec (CFA) – Brest : 0-0/0-3 (A.P.) (Fortuné, Oliveira, Dja Djédjé)
8e t : 11/12/2004 : Le Poirée/Vie (DH) – Brest : 1-2 (Boulanger, Massot)
1/32e : 07/01/2005 : Rennes – Brest : 0-0/1-0 (A.P.)
Coupe de la Ligue :
1er t : 05/10/2004 : Wasquehal (National) – Brest : 0-1 (Dissa)
1/16e : 09/11/2004 : Brest – Sochaux (L1) : 1-2 (Forest)
Championnat de France :
La saison 2004-2005 :
Malgré l’euphorie de la montée en Ligue 2, le club décide de remanier profondément son effectif de joueurs, comme cela avait déjà été le cas l’année précédente. A cette occasion, l’emblématique gardien Frédéric Cado met un terme à sa carrière de joueur sur cette accession dans le monde pro. On notera aussi le départ de Cédric Vanoukia et celui, plus médiatique, de Franck Ribéry. L’attaquant en provenance d’Alès n’aura donc brillé qu’une saison sous les couleurs brestoises mais aura fait se lever plus d’une fois la tribune Foucauld. Il part pour Metz et la Ligue 1, où il distillera toujours aussi bien les ballons décisifs, ce qui lui vaut sa première sélection en Equipe de France Espoir. En janvier 2005, il bifurque pour Galatasaray en Turquie puis remet les crampons en France au mois de juin en signant un 3e contrat en 1 an, cette fois avec l’Olympique de Marseille.
Côté arrivées, les supporters ont de quoi se réjouir : des valeurs sûres de Ligue 2 débarquent sur les bords de la Penfeld et feront de Francis Le Blé une forteresse enfin à nouveau difficile à prendre. Le capitaine angevin, Olivier Guégan, vient ainsi former avec Olivier Auriac un milieu récupérateur haut de gamme. Tony Heurtebis quitte les cages troyennes pour venir participer à l’aventure brestoise. On note aussi l’arrivée de 2 ex-sedannais, Cédric Elzéard et Eduardo Oliveira, de Laurent Morestin (qui vient d’accéder à la Ligue 1 avec Saint-Etienne) ou encore du clermontois Vincent Boulanger. Un nouveau remaniement en profondeur qui permet à l’équipe de doubler tous ses postes pour une saison qu’on annonce difficile.
Brest - Nancy : 3-2 : un grand moment d'émotion à Francis Le Blé
Comme l’année précédente pourtant, les Brestois démarrent le championnat pied au plancher et ce malgré un calendrier assez difficile. Le premier rendez-vous pro à Francis Le Blé voit le Stade Brestois battre l’ogre Nancéen – qui finira champion – au terme d’un superbe match qui par bien des côtés résume leur saison entière. Mahamadou Dissa est le premier à montrer la puissance de frappe brestoise qui va faire très mal en début de saison : dès la 6e minute il lobe Bracigliano, tout commence bien pour Brest. Mais les égarements défensifs sont aussi cruels que l'attaque est percutante, et Kroupi puis Dufresne permettent aux Lorrains de mener à la pause. La partie, jusque-là très agréable, atteint une grande intensité et Brest fait preuve de vertus de combativité qui ne se sont pas démenties ensuite. Dissa réussit le doublé, puis Oliveira réussit, dans une ambiance des grands soirs, à placer une tête imparable sur un corner de Boulanger. Plus combatifs que techniques, soutenus par un public fidèle, les joueurs brestois ont fait chuter un des ténors de la Ligue 2, ce ne sera pas le dernier. Dès la semaine suivante, les Brestois se déplacent en voisin à Guingamp qui vient d’être rétrogradé en Ligue 2. Dans ce derby passionnel, deux coups de patte pleins de sang-froid de Vincent Boulanger vont faire chavirer de bonheur tous les brestois. Enfin, c’est face à Niort que Brest enregistre un 3e succès d’affilée qui le place en tête du championnat !
M.-A. Fortuné (Brest-Niort)
Malgré des résultats en dents de scie par la suite, l’équipe brestoise réussira tout de même l’exploit de faire rêver ses supporters à une éventuelle montée en Ligue 1 jusqu’au mois d’avril 2005 ! Avant que la régularité mancelle et troyenne ne finisse par réduire ces espoirs à néant. La fin de saison sera moins palpitante une fois cette perspective enterrée, et Brest finit malheureusement à une 9e place qui représente tout simplement son plus mauvais classement de la saison ! L’objectif du maintien étant acquis, ce regret est tout relatif et cette saison reste un excellent souvenir. La solidité défensive alliée à l’explosivité offensive ont été les principales caractéristiques de cette saison, avec un superbe Marc-Antoine Fortuné en 2004, bien relayé en 2005 par Robert Malm, arrivé au mercato, qui s’est adapté à merveille et a marqué la bagatelle de 12 buts en une demi-saison brestoise ! Les arrêts-miracles de Tony Heurtebis, les débordements toujours plus ravageurs d’Yvan Bourgis, la hargne du tandem Auriac-Guégan font partie de ces excellents souvenirs.
Robert Malm (Brest-Montpellier)
Le retour dans le monde professionnel offre aussi d’autres avantages, comme celui de participer à la Coupe de la Ligue ou bien d’échapper à deux tours de Coupe de France supplémentaires. Brest gagne cette année là son premier match de Coupe de la Ligue à Wasquehal (National) sur le score de 1 à 0. Mais c’est ensuite le tenant du titre, Sochaux, qui vient s’imposer à Francis Le Blé sur le score de 2 à 1 malgré une partie de qualité de la part des finistériens. La Coupe de France s’acheva bien plus cruellement encore : après avoir disposé assez difficilement des modestes formations de Plabennec et du Poiré sur Vie, Brest se rend au Stade de la Route de Lorient pour y affronter le Stade Rennais. Le match est très équilibré malgré la domination technique rennaise, et se joue finalement sur un coup du sort à la… dernière minute des prolongations ! Sur un long centre rennais, Morestin jauge mal la trajectoire et catapulte la balle de la tête en pleine lucarne brestoise… Le coup est rude mais l’équipe a montré sa solidité et se reconcentre vite sur le championnat, dernière source de motivation après cette élimination.
La saison se finit alors à Nancy au stade Marcel Picot où Brest ne parvient pas à contenir les Nancéens auteurs d’une superbe saison et s’inclinent 1 à 0 dans un stade fêtant le titre de champion et la montée en Ligue 1. De quoi donner des idées pour les années à venir ! Parallèlement, l’équipe B du Stade Brestois assure sa montée en CFA 2 (objectif principal du club), l’équipe C termine également championne, ainsi que les 18 ans qui accèdent au championnat National après une brillante saison sous les ordres d’Eric Assadourian. Le club se structure, la formation se reconstruit grâce à Yann Danielou, l’avenir du Stade Brestois passe par là.
